
Si la grotte Chauvet, dont plusieurs peintures rupestres représentent cet animal et recèle une multitude d’ossements d’ours fossiles (près de 190 crânes !), ainsi que d’admirables traces laissées par eux : empreintes, griffades, bauges, parois polies par les frottements des ours …, le public captivé, a pu découvrir qu’une quarantaine de grottes, comme celle des Deux ouvertures, dans la réserve naturelle, conservaient encore les traces de la présence de ce « géant de la Préhistoire ».
Présents depuis au moins 150 000 ans et plus récemment, il y a 15 000 ans, l’Ours des cavernes et ses congénères n’ont pas fini de faire parler d’eux, et Michel Philippe le sait bien ! Il nous invite à être attentifs : le milieu souterrain garde encore très certainement « en mémoire » d’autres traces de cet animal emblématique. Les reconnaître pour mieux les préserver, voilà un des enjeux pour les années à venir, que le gestionnaire de la réserve naturelle et les spéléologues, devront tenir compte dans la gestion de ce territoire exceptionnel que sont les gorges de l’Ardèche.